Herculaneum

79 AD

Italy

Arté:  Herculanum

BIBLIOGRAPHIE

Maria Paola Guidobaldi avec Domenic Esposito: "Herculanum", 352 pages, Imprimerie nationale, Paris, 2012.

Si Pompéi offre au visiteur la vision de vastes édifices publics et de multiples commerces, témoins d'une riche activité économique, sociale et politique, Herculanum fascine peut-être encore davantage par l'état de conservation exceptionnel de l'habitat privé: luxueuses villas de villégiature, immeubles à étage destinés à la location, échoppes d'artisans - boulanger, restaurateur, tisserand, foulon -, dont les ustensiles et le mobilier quasi intacts restituent une miraculeuse impression de vie et d'intimité. Les étagères en bois de la maison de Neptune, portant leurs amphores ; dans la maison éponyme, la grande cloison de bois aux clous de bronze, sa table de marbre et sa presse à étoffes, également en bois ; les meules de la boulangerie; les escaliers qui mènent aux étages, les corridors conduisant aux cuisines ou aux latrines, les toits et les balcons... frappent l'imagination à l'égal des somptueuses décorations préservées sur le site: sols de marbre de la maison du Bicentenaire, mosaïques du nymphée à la villa de Neptune, fresques du sanctuaire des Augustales ou de la basilique. La typologie des maisons d'Herculanum présente, par sa variété s'écartant de l'archétype de la domus romaine à atrium, un intérêt tout aussi grand : qu'il s'agisse de la maison samnite en bloc de tuf rectangulaire à décor en stuc peint imitant le marbre ; de l'escalier en maçonnerie de la maison de la Belle Cour, menant à une galerie ; et surtout des magnifiques demeures ouvertes sur les jardins et les belvédères donnant sur la mer. Dans la maison d'Argus, le péristyle est roi, l'atrium a disparu. Dans la maison de l'Atrium en mosaïque, comme dans la maison des Cerfs, l'agencement de la demeure n'est plus replié autour de lui et du tablinium qui le prolonge : il s'ordonne autour du jardin et des belvédères tournés vers la mer. Aux appartements d'hiver répond le séjour d'été, avec son propre triclinium et, autour du jardin, son vaste cryptoportique, couvert et à fenêtres, remplaçant, pour plus de confort, le classique péristyle exposé aux vents. Découverte en 1750 lors du creusement d'un puits et aussitôt devenue l'objet de fouilles, la villa des Papyrus est sans conteste la plus somptueuse du monde gréco-romain: y furent extraits mille huit cents rouleaux de papyrus, constituant la bibliothèque de l'érudit beau-père de Jules César, Lucius Calpurnius Pison, la seule à nous être parvenue dans son intégralité. Longtemps interrompues, les fouilles de cette splendide villa, dont la piscine, les belvédères, les péristyles ont inspiré la villa Getty à Los Angeles, ont repris à la fin du siècle dernier, révélant une profusion d'oeuvres d'art, sculptures de marbre (L'Amazone) et de bronze (Le Coureur, Le Faune endormi).

Jean-Pierre Adam: "La maison romaine", 224 pages, Editions Honoré Clair, Arles, France, 2012.

La diversité des travaux publics des Romains ne doit pas faire oublier leur réalisation la plus évidente dans l’art de bâtir: la domus, ou maison d’habitation, que les Romains vont porter à un niveau étonnant de confort et de luxe décoratif. Atrium, péristyle, jardin… C’est en compagnie de l’architecte-archéologue Jean-Pierre Adam que nous partons pour une visite privilégiée, à la découverte des différents espaces qui caractérisent la domus. Il nous convie à une déambulation sensible, au cœur de la sphère privée. La maison romaine constitue la première synthèse de référence, exclusivement consacrée à l’habitat romain. L’ouvrage propose une description et une analyse précise de l’architecture et du mode de vie. Les œuvres des peintres académiques font écho à de spectaculaires images en 3D; elles redonnent souffle aux vestiges archéologiques, offrant ainsi la représentation d’une société valorisant un art de vivre exceptionnel.

Jean-Pierre Adam: "La construction romaine: matériaux et techniques", 370 pages, Editions A. et J. Picard, Paris, 2017.

L'auteur fait revivre dans une synthèse réactualisée et désormais en couleurs tout le cycle de réalisation des constructions romaines, de l'étude des sites et matériaux, aux techniques et gestes de ceux qui bâtirent Pompéi. De très nombreux dessins de l'auteur rendent ce vaste chantier archéo-ethnographique accessible à un large public. Cet ouvrage est un classique.

Focus:  I segreti di Ercolano

BIBLIOGRAFIA

Giuseppe Maggi: "Ercolano. Fine di una città ", Kairòs, 2013.

Ercolano ha gridato al mondo la sua tragedia, nitida negli agghiaccianti particolari come in rapide sequenze filmate. La popolazione di alcune migliaia di abitanti, che aveva sottovalutato i primi brontolii del Vesuvio in quel caldo 24 agosto del 79 d. C., non era fuggita per la strada costiera in direzione di Napoli, come senza prove è stato a lungo sostenuto. Aveva disceso a precipizio le ripide rampe che dall'alto della città, attraverso le porte, confluivano in una lunga gradinata che portava alla spiaggia, nella speranza di trovare salvezza sul mare. Ma il mare era impazzito. Qualche imbarcazione messa con enorme sforzo in acqua si era capovolta. Non rimaneva che accalcarsi negli angusti ambienti ai due lati della gradinata, ricovero d'inverno per le barche. Non c'era spazio per tutti: folli di terrore, uomini e animali protendevano i corpi in violente spinte per entrare. Altri si ammassavano sul limitare o rotolavano sulla spiaggia nell'opacità di una nube ardente che li tormentava e soffocava.

Maria Paola Guidobaldi e Domenico Esposito: "Ercolano. Colori da una città sepolta", 352 pgg., Arsenale Editrice, S. Giovanni Lupatoto, Verona, 2012.

Nel 1997 gli Scavi di Ercolano, insieme a quelli di Pompei e alle ville di Oplontis, sono stati dichiarati dall'Unesco "Patrimonio dell'Umanità" perché con i loro stupefacenti resti offrono una testimonianza della civiltà romana in un preciso momento del passato con tanta abbondanza di particolari e con l'immediatezza della conservazione da potersi ritenere unici al mondo. A determinare questa eccezionalità sono stati la catastrofica eruzione del Vesuvio del 79 d.C., che in venti ore di attività inghiottì città fino a quel momento pullulanti di vita, e la particolare storia degli scavi. «Ercolano, colori da una città sepolta» è la proposta editoriale di Arsenale Editrice per l'autunno 2012. Attraverso un imponente corredo fotografico - costituito da ben oltre 300 immagini appositamente realizzate per questo libro da Luciano Pedicini - che asseconda il testo e propone accanto alle vedute e alle opere più note anche scorci e particolari poco conosciuti, il volume illustra la porzione della città antica, comprensiva della suburbana Villa dei Papiri, riportata alla luce o esplorata per gallerie sotterranee in una plurisecolare storia degli scavi. Particolare attenzione è rivolta alle variopinte decorazioni parietali, mai documentate con tanta ricchezza e la cui evoluzione stilistica e cronologica determina la griglia entro cui è disposta l'abbondante materia oggetto di descrizione.

Mario Pagano: "Gli Scavi di Ercolano", 128 pgg., Flavius Editore, 2004.

Una guida aggiornata e completa con un ricchissimo corredo di foto, ricostruzioni e disegni. Le case, i monumenti e gli abitanti della città sepolta dal Vesuvio nel 79 d.C.  Storia, scoperta e curiosità della citàà fondata dal mitico Ercole. LaVilla dei Papiri. Il Vesuvio.

Donatella Mazzoleni, Umberto Pappalardo e Luciano Romano: "Domus. Pittura e architettura d'illusione nella casa romana.", 414 pgg., Arsenale Editrice, S. Giovanni Lupatoto, Verona, 2012.

Questo volume è uno studio sulla pittura murale romana, analizzata nella sua funzione fondamentale che era quella di ampliare a dismisura gli ambienti delle case, riproducendo sulle pareti prolungamenti ingannevoli delle strutture architettoniche reali. I pittori romani, infatti, erano soprattutto attratti dallo spazio che sapevano dilatare, per esempio, con trompe-l'oeil raffiguranti eleganti facciate marmoree, portici, paesaggi esotici o giardini, a volte popolati da animali feroci o da figure della mitologia. Grazie a un particolare tipo di carta che restituisce anche le qualità materiche degli affreschi, il lettore può avvicinarsi alla percezione reale delle pitture, quale sarebbe vissuta dal visitatore in diretto contatto con esse.